Cisco procède à d’importantes réductions de ses effectifs en Belgique et licencie 124 de ses 432 employés. L’entreprise a annoncé la fermeture de son centre d’assistance technique (TAC), qui a été un centre d’assistance crucial pour de nombreux pays d’Europe. Cette décision aura un impact direct sur une centaine d’employés, qui perdront leur poste dans le cadre de la restructuration.
Les licenciements se sont déroulés par étapes, la première série de licenciements ayant eu lieu à la fin du mois de mai. Lors de cette première phase, 25 employés ont été licenciés, suivi par Arnaud Spirlet, le directeur général de l’époque. Le départ de Spirlet a marqué le début d’une période de transition pour Cisco en Belgique, qui a depuis été intégrée dans une organisation plus large pour le Benelux.
La décision de Cisco de réduire ses activités en Belgique et de fermer le TAC reflète des tendances plus générales au sein de l’industrie technologique, les entreprises du monde entier s’adaptant aux nouvelles réalités économiques, souvent en consolidant les opérations régionales. L’impact sur la main-d’œuvre belge est toutefois important, car la fermeture du TAC n’entraîne pas seulement des pertes d’emploi, mais transfère également les responsabilités d’assistance aux clients européens vers d’autres sites au sein du réseau mondial de Cisco.
Le passage à une organisation centrée sur le Benelux souligne la stratégie de Cisco visant à optimiser les ressources et à rationaliser les opérations, en particulier dans les régions où il n’est peut-être plus viable de maintenir des infrastructures distinctes spécifiques à chaque pays. Pour de nombreux acteurs du secteur technologique belge, les licenciements soulignent toutefois les défis auxquels l’emploi local est confronté lorsque les entreprises mondiales réévaluent leurs présences régionales.
Alors que Cisco continue de s’adapter à l’évolution du marché, son équipe belge est confrontée à une période de transition difficile. L’entreprise n’a pas encore révélé si d’autres changements sont attendus pour ses employés restants en Belgique.