C’est la fin février, il est temps pour Philippe Buysse de prendre sa retraite, mettant ainsi un terme à une carrière professionnelle bien remplie.
Après avoir remis ses clés et sa voiture, Philippe regarde en arrière sur des années passées dans un secteur qu’il a passionnément aimé, non seulement pour le travail, mais surtout pour les rencontres significatives et les collègues devenus des amis, des compagnons qu’il emporte avec lui.
Bien que formé en tant que comptable, Philippe a rapidement réalisé que ce n’était pas sa vocation. Pistonné, il s’est retrouvé à prospecter dans les prestigieux salons de coiffure du pays pour le compte du groupe L’Oréal. Des fêtes aux défilés, cette période effervescente demandait une résilience inébranlable face à une pression énorme et un rythme difficile à maintenir. La triste disparition d’un collègue a servi de réveil, incitant Philippe à ouvrir les yeux et à choisir un nouveau chemin.
C’est ainsi qu’il a trouvé sa voie, de fil en aiguille il s’est retrouvé comme un grand nombre d’entrepreneurs à succès à assembler avec son voisin des ordinateurs dans son garage passant ainsi du statut de revendeur à assembleur dans la fin des années 80 à la découverte du monde du « channel ».
Philippe vendait des ordinateurs de la marque MND Philips aux écoles de l’enseignement catholique. Il a ensuite débuté sa carrière dans la distribution chez Inelco avant de rejoindre Manudax, où il s’est principalement consacré aux imprimantes Tektronix. Ensuite, il a participé activement à la naissance de Dmax qui fût un temps le distributeur exclusif de Tektronix et ensuite de Xerox. Lors de la reprise de Dmax par Copaco, Philippe resta toujours responsable pour les produits Xerox jusqu’en 2012 ou il alla brièvement travaillé avant de rejoindre son dernier employeur, Acer BV aux Pays-Bas, où il a quasiment passé une décennie.
Au-delà de son parcours remarquable en tant qu’amoureux de la distribution, passant du rôle de revendeur à distributeur puis fabricant, ce sont les relations humaines qui ont laissé une marque indélébile sur Philippe. De multiples rencontres, par exemple, avec Philippe d’Haeseleer, croisé à plus de quatre reprises dans quatre sociétés différentes, à des liens intenses avec des collègues tels que Frédéric Vanden Broeck et Georges Goossens malheureusement disparus.
En guise de conclusion, Philippe tient à exprimer sa gratitude envers tous ses collègues rencontrés lors des différentes étapes de sa vie professionnelle, et en particulier Bart Janssen de chez ACER BV, pour sa grande compréhension, son empathie et son respect. « Bonne retraite, Philippe, et à bientôt certainement ! »